
ComeBack Festival : 4ème édition le 26 juin 2025 !
Publié le 12 mai 2025
Après trois éditions couronnées de succès, le ComeBack Festival revient le jeudi 26 juin 2025. Cet événement annuel incontournable rassemble les professionnels du marketing, de la communication et du retail autour d’une journée riche en découvertes et en échanges.
Un festival pour connecter, apprendre et innover
Le ComeBack Festival, c’est une véritable expérience chaleureuse et inspirante. Au programme, 3 conférences, une exposition de cas clients concrets, et surtout une opportunité unique d’échanger avec des pairs et experts reconnus.
Inscrivez-vous dès maintenant !
La participation au ComeBack Festival est entièrement gratuite, mais l’inscription préalable est obligatoire. Inscrivez-vous ici pour réserver votre place !
Formulaire d’inscription
Le programme en détail :
🕘 9h00 — Accueil gourmand
Viennoiseries, café et sourires : démarrez la matinée du bon pied.
🧠 De 10h à 12h — Inspirez-vous librement
Choisissez votre parcours, selon vos envies, à travers 3 conférences courtes, percutantes, sans blabla :
- 10h et 11h I Création & Écodesign : Avoir de l’impact (mais pas sur l’environnement)
- 10h et 12h I Borne IA : L’innovation qui concrétise la production visuelle par l’IA, de l’inspiration à l’exécution
- 11h et 12h I Stop Pub : Pourquoi est-ce une opportunité de trafic et de vente
🟢 Toute la matinée — 1 showroom immersif :
- Le papier dans tous ses états : textures, formats, innovations, usages créatifs… Redécouvrez ce matériau sous un autre jour.
🌞 De 12h30 à 14h — Food, chill & networking
On se retrouve sur notre terrasse pour :
- Déguster le meilleur des foodtrucks
- Partager en toute décontraction
- Repartir avec des idées (et quelques goodies)
Un thème au cœur des tendances actuelles
Cette année, le festival aborde des sujets majeurs qui font l’actualité du secteur : la communication imprimée face aux enjeux environnementaux, l’impact croissant de l’intelligence artificielle dans le marketing, et les nouvelles attentes dans l’univers du retail.
Comment ces enjeux influencent-ils concrètement les métiers du marketing et de la communication ? Comment y répondre efficacement tout en restant innovants et responsables ? Venez trouver des réponses inspirantes et pratiques au ComeBack Festival !
Découvrez la mascotte officielle du festival : le hamster !
Une mascotte sympathique sera à l’honneur de cette quatrième édition : un hamster dynamique, symbole de créativité, d’agilité et de convivialité. Ce personnage attachant a remporté notre concours créatif l’an dernier, il accompagnera les festivaliers tout au long de la journée.
Rendez-vous à Saint-Cloud le jeudi 26 juin !
L’équipe ComeBack

Le gouvernement dit “non” à Oui Pub
Publié le 29 avril 2025
C’est une bonne nouvelle pour la filière de la communication : le Ministère de la Transition écologique vient d’annoncer la fin du dispositif Oui Pub. Après 2 ans d’expérimentation dans 14 territoires volontaires, Oui Pub ne sera finalement pas généralisé. En l’absence d’une proposition de loi, c’est l’autocollant Stop Pub qui revient en application dès le 1er mai 2025, partout en France, même dans les zones pilotes.
Un rapport d’évaluation jugé “nuancé”
Mis en place dans le cadre de la loi Résilience et Climat, le dispositif Oui Pub avait pour but de réduire le gaspillage de papier et la publicité non désirée. Mais le Ministère de la transition écologique juge finalement l’expérimentation peu concluante.
“Le rapport d’évaluation de l’expérimentation, transmis au Parlement fin 2024, dresse un retour nuancé et sans conclusion unanime sur les conséquences d’un passage du “Stop Pub” au “Oui pub” dans les territoires volontaires.”
👉Pour bien comprendre les conclusions de ce rapport, nous vous invitons à lire (et à relire) notre article sur le sujet.
Un véritable “bashing” du support papier
Monoprix, E.Leclerc, Carrefour… Depuis l’expérimentation Oui Pub, et avec la flambée des coûts du papier, la plupart des annonceurs avaient fait une croix sur le catalogue papier et accéléré leur transition vers le digital.
Si bien qu’en 2 ans, c’est toute une filière économique qui a été décimée, jusqu’à la liquidation de Milee, ex Adrexo (2 000 licenciements). Des acteurs économiques français, assurant des milliers d’emplois et payant leurs impôts en France. In fine, au profit des géants américains comme Google et Meta, qui sont apparus comme les principaux soutiens des réseaux, adhérents et franchisés.
Le prospectus n’a pas dit son dernier mot
Pourtant, à la fin de son rapport, l’Ademe met en doute le bien fondé de la transition vers le digital. “L’étude ne permet pas de conclure qu’un moindre recours au papier et un usage accru du numérique serait moins polluant.”
Chez ComeBack, nous sommes convaincus que le papier est un support responsable d’un point de vue RSE.
Alors, réaffirmons-le :
📢Le mix média Papier & Digital est ROIste.
🧾Le papier est issu de filières gérées durablement depuis de nombreuses années.
♻️Les imprimeurs sont des acteurs engagés et des chefs d’entreprise produisant en France.
🙌Le papier se recycle jusqu’à 7 fois.
Et les consommateurs restent très attachés au média papier en boîte aux lettres (selon l’étude allemande Prospektmonitor d’IFH Media Analytics, 2024).
Et si on réinventait l’Imprimé Sans Adresse ?
Plus que jamais, dans un contexte économique difficile pour le commerce en France, l’Imprimé Sans Adresse (ISA) apparaît comme un axe de visibilité et de création de trafic à ré-activer.
Vous souhaitez relancer votre catalogue papier ? Chez ComeBack, nous collaborons avec d’autres acteurs du secteur pour tester de nouvelles alternatives de distribution. Et nous sommes disposés à réétudier des approches de tests en A/B testing, ou à répondre aux challenges de vos zones géomarketing tant par nos expertises en contenus digitaux (Ads, emailing, SMS), que par les plis adressés ou les ISA. N’hésitez pas à contacter bguyot@comebackgraphic.com pour en discuter.
Sources

Info-tri : comment concevoir votre signalétique
Publié le 16 avril 2025
Depuis 2022, la loi AGEC impose aux communicants d’apposer la signalétique info-tri sur tous les emballages et tous les papiers graphiques : journaux, notices, magazines, brochures, catalogues, mailings, etc… Validé par les pouvoirs publics, l’info-tri devient le marquage de référence obligatoire et un repère fort pour le consommateur. Le non-respect de cette loi peut entraîner des sanctions, comme une amende pouvant atteindre 15 000 € pour une personne morale.
Quelles sont vos obligations en 2025 ? Comment construire votre signalétique info-tri ? Quels éléments de charte à respecter ? Dans cet article, nous vous proposons de faire le point sur la législation info-tri.
Informer le consommateur sur les bonnes pratiques
Composé du logo Triman et de la consigne de tri, le marquage info-tri a été conçu pour inciter les citoyens à jeter tous les emballages et imprimés dans le bac de tri, sans exception, qu’ils soient recyclables ou non. Le premier objectif est donc pédagogique : il s’agit d’informer le consommateur sur le bon geste de tri à effectuer.
Car si le tri est une habitude pour près de 9 français sur 10, 59 % ont des doutes quand ils le font. Et 2 tiers d’entre eux déposent par erreur des objets en plastique dans le bac de tri jaune. Pour lever le doute, le gouvernement vient de lancer le 4e volet de la saga publicitaire “On ne lâche rien!”. Une campagne qui, à partir d’une question simple “C’est un emballage ou pas ?”, amène le citoyen à adopter le bon réflexe en matière de tri : “Si c’est oui, c’est dans le bac de tri.”
54 kg d’emballages par habitant et par an échappent à la collecte sélective (selon Citéo)
Contribuer à créer de nouvelles filières de recyclage
Le second objectif de ce dispositif est plus large et plus stratégique. En systématisant le tri à tous les emballages et papiers graphiques, sans exception, l’idée est d’identifier les volumes de déchets collectés pour créer de nouvelles filières de recyclage, à long terme.
Au-delà du fait que c’est obligatoire, apposer l’info-tri sur vos emballages et vos imprimés publicitaires est l’aboutissement d’une démarche, qui commence dès la conception de votre support. Encres végétales, papiers certifiés PEFC… À quoi bon intégrer les critères environnementaux dans la fabrication de votre création si vous ne vous souciez pas de sa fin de vie ? Avec la signalétique info-tri, vous lui donnez une seconde chance d’être recyclée.
Maintenant que vous savez à quoi sert cette réglementation, voici comment vous y conformer.
Info-tri, mode d’emploi : comment l’apposer ?
Le marquage info-tri a été validé par les pouvoirs publics et il est protégé par une licence. Pour télécharger le kit, vous devez accepter au préalable les conditions générales d’utilisation et en respecter les termes. Il est composé de 4 éléments à associer : le triman + le cartouche + les éléments concernés + la destination.
Couleurs, typographies, formats et configurations, pictogrammes disponibles… Vous devez respecter les éléments de charte pour construire votre signalétique info-tri. N’hésitez pas à consulter le guide de l’Adelphe, il est très bien fait.
Les principales règles à respecter
- Le logo triman ne signifie pas que le papier ou l’emballage est recyclable, mais il informe que celui-ci fait l’objet d’une règle de tri. Il est toujours représenté en noir ou, à défaut, dans la couleur choisie pour l’info-tri.
- Le sigle FR, accolé au cartouche, est obligatoire dès lors que le produit est vendu en France et à l’étranger. Il indique au consommateur étranger que la règle de tri ne concerne que le territoire français.
- L’accroche “Le tri plus facile” évoque le premier bénéfice consommateur : la simplification du geste de tri à tous les emballages et papiers. Elle est perçue positivement comme incitative.
- Tout élément papier qui doit être dissocié ou extrait d’un emballage doit être mentionné dans l’info-tri. Ex : un courrier extrait d’une enveloppe ou la notice d’un emballage.
- Pour représenter la forme de votre emballage, il est possible de créer une nouvelle silhouette (pictogramme), si celles proposées dans la charte ne correspondent pas.
- La destination (bac de tri) peut être représentée sous 2 formes, au choix. Mais la représentation graphique des contenants ni les mentions ne peuvent en aucun cas être modifiées ou personnalisées.
“Le tri plus facile” donne le sentiment à 1 consommateur sur 2 qu’il est plus facile de trier.
Les exceptions et cas particuliers
Sont exemptés de l’obligation d’apposer une signalétique de tri :
- Les emballages de boisson en verre ;
- Les emballages de moins de 10 cm2 (le plus grand côté ou surface globale) sans documentation associée. Sous réserve que les informations de recyclage soient disponibles en format dématérialisé.
- Les papiers et emballages dont le format mesure entre 10 et 20 cm2, sans documentation associée. Ils doivent porter le Triman seul. Sous réserve que les informations de recyclage soient disponibles en format dématérialisé.
Les emballages cylindriques de type bouteilles, dont la surface du plus grand des côtés est inférieure à 20 cm2. La signalétique peut être totalement dématérialisée. Toutefois, si cette surface est comprise entre 20 et 40 cm2, le logo Triman est obligatoire.
L’obligation d’adhérer à un éco-organisme
Par ailleurs, les entreprises mettant sur le marché des emballages ménagers et des papiers graphiques sont responsables du financement et de l’organisation de leur fin de vie. C’est la Responsabilité élargie du producteur (REP), qui repose sur le principe “pollueur-payeur”. Elle se traduit par l’obligation de cotiser auprès d’un éco-organisme comme Citeo, Adelphe ou Leko.
Tous les emballages et les papiers graphiques, y compris les suremballages, doivent être déclarés. Les tarifs de l’éco-contribution sont définis en fonction du volume mis sur la marché. À noter qu’en 2025, la REP s’élargit aux emballages professionnels. Même si en dessous de 5 tonnes, aucune contribution financière n’est demandée, tous les papiers graphiques sont soumis à la réglementation de l’info-tri.
FAQ : les réponses à vos questions sur info-tri
Peut-on apposer l’info-tri à l’intérieur de l’emballage ?
Non, l’info-tri doit obligatoirement se trouver sur l’emballage. Seule exception : le cas des petits emballages.
Qu’entend-on par “papiers graphiques” ?
Tous les papiers imprimés de moins de 224 g/m2, à destination du grand public ou des professionnels : carte com’, prospectus, flyer, catalogue, magazine, livre blanc… (liste non exhaustive)
Faut-il déclarer une simple carte de visite ou un ticket de caisse ?
Il n’existe pas de volume minimum de papier concerné par la REP. Donc oui, dès le 1er papier mis sur le marché français, vous devez adhérer à Citéo, l’éco-organisme agréé par l’État.
Dans un mailing composé d’une lettre, d’un flyer et d’une enveloppe, où doit-on apposer le marquage ?
Même si ce n’est pas obligatoire, nous vous recommandons vivement d’apposer la signalétique info-tri sur chacun des éléments qui peuvent être séparés.
Peut-on créer une signalétique info-tri propre à sa marque ?
Non, même si vous avez quelques libertés dans le choix des couleurs et des éléments, vous devez respecter la charte d’application info-tri.
Que devient la mention “ne pas jeter sur la voie publique” ?
Cette mention n’est pas obligatoire, mais vous pouvez tout à fait la faire figurer sur votre support papier si vous la jugez pertinente.
Que risque t’on si on oublie la signalétique info-tri ?
Vous risquez une amende administrative qui peut aller jusqu’à 3 000 € pour une personne physique et 15 000 € pour une personne morale.
Encore des interrogations sur l’info-tri ?
Et voilà, nous vous avons tout dit, ou presque, sur la réglementation info-tri et vos obligations en 2025. Si toutefois vous avez encore des doutes ou des questions, n’hésitez pas à nous les partager. Depuis la promulgation de la loi Agec, l’agence de production ComeBack vous accompagne dans la mise aux normes de vos emballages et imprimés publicitaires. Notre pôle fabrication et nos experts RSE sont ravis de vous guider dans cette démarche !
Sources
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000044244398
https://www.citeo.com/le-mag/qualite-du-tri-4eme-volet-de-la-saga-on-ne-lache-rien
https://www.adelphe.fr/sites/default/files/Documents/2024-04/adelphe_guide_info-tri_fr.pdf

Replay Les Matinales : les défis de l’IA pour la communication
Publié le 7 avril 2025
Bienvenue sur le formulaire d’inscription aux replays de notre événement : Les Matinales Afluens, 3ème édition !
Cette année, nous avons exploré la thématique : Créativité, innovation, RSE, juridique… Quels sont les grands défis de l’IA dans le secteur de la communication ?
Les conférences, co-organisées par les agences ComeBack et Bee Happy, se sont déroulées le 3 avril 2025, à La Pura Vida (Paris 6e). La matinée était axée sur le networking, les débats et les échanges en direct avec les intervenants.
Ce formulaire vous permet de voir ou de revoir ces conférences en replay.
N’hésitez pas à partager ce lien à votre entourage professionnel, les replays des conférences sont ouverts à tous les publics intéressés.
À très vite,
Les équipes ComeBack et Bee Happy
Formulaire de demande de replay
Nous vous proposons d’explorer, uns à uns, les principaux thèmes abordés :
IA et communication : révolution ou simple évolution ?
Avec l’avènement de l’IA, les géants de la Tech nous promettent une véritable révolution. Un changement plus profond que celui provoqué par la création de l’ordinateur selon Bill Gates, une technologie plus marquante que la découverte du feu ou de l’électricité selon le patron de Google, Sundar Pichai. Mais au-delà des promesses, quelles conséquences réelles sur nos métiers de communicants, notre environnement et la société en général ?
Depuis quelques années, c’est un fait, l’IA est partout. Elle infuse nos métiers de la communication et du marketing, à commencer par ceux de la création. Elle nous libère de certaines tâches potentiellement fastidieuses, comme rédiger un mail, créer une présentation, traduire ou rédiger une note de synthèse. Elle permet aux créatifs et aux producteurs de créer des contenus plus rapidement. Surtout, elle nous permet d’aller beaucoup plus loin dans nos stratégies marketing, en analysant le comportement et les attentes des clients. Mais comme toute révolution technologique, l’IA soulève un grand nombre de questions.
IA et création : une révolution créative éthique possible ?
D’abord, la question de la créativité. Dans un monde où la technologie peut générer un texte, une image, un son ou même une vidéo en quelques secondes, à partir d’une simple consigne, appelée “prompt”… C’est la notion de création qui est remise en question. La distinction entre l’œuvre humaine et celle conçue par la machine devient floue, ouvrant une réflexion profonde sur la valeur de la création. Une valeur qui reposait autrefois largement sur l’idée et l’originalité de l’artiste.
Mais si l’on considère l’IA comme un nouvel outil qui accompagne l’humain dans son processus créatif, capable d’accélérer et d’enrichir la création, d’élever le niveau d’exigence, de repousser les limites de l’imagination, d’explorer des techniques auparavant inaccessibles, voire même de surpasser les capacités humaines, alors les perspectives sont immenses. L’enjeu est désormais de faire collaborer créativité humaine et artificielle pour concevoir des approches innovantes, tout en gardant une réflexion critique et une sensibilité humaine dans chaque projet.
[Les Matinales] IA et création : développer votre créativité avec éthique
Nathalie Dupuy, directrice artistique, formatrice IA et fondatrice du magazine #IALS nous apprend à prompter intelligemment pour une création responsable.
IA et propriété intellectuelle : où sont les limites ?
La seconde question est celle du droit d’auteur. La majorité des IA génératives sont entraînées à partir de contenus existants, créés par les humains. Des créations pour lesquelles aucune autorisation n’a été demandée, ni droits d’auteur versés. Des artistes et ayant droits dénoncent l’exploitation illégale de leur œuvre, plusieurs actions en justice sont en cours. Le gouvernement européen s’est saisi de la question : depuis la publication de l’AI act, les fabricants d’IA sont désormais tenus de fournir un résumé détaillé des données utilisées en vue d’entraîner leurs modèles, afin que les droits d’auteur puissent s’appliquer. Même si la question est loin d’être réglée, une réflexion sur une forme de rémunération est en cours.
La question est maintenant de savoir qui détient les droits des contenus générés par l’IA ? Peut-on protéger juridiquement une création issue de l’IA ? Un annonceur peut-il revendiquer la propriété intellectuelle d’un logo, d’une image ou d’un texte généré par l’IA ? En théorie, la réponse est non. En Europe, la propriété intellectuelle repose sur la notion d’originalité et d’intervention humaine. En l’état actuel du droit, une œuvre créée par une IA n’est pas protégée par le droit d’auteur. Mais pour se protéger des risques juridiques, il existe quelques bonnes pratiques.
[Les Matinales] IA et juridique : les bonnes pratiques pour une utilisation maîtrisée
Léa Puigmal, avocate spécialisée en digital & IA chez Mathias Avocats, explique comment innover et protéger ses créations sans enfreindre la loi.
IA et RSE : où est là responsabilité ?
Troisième enjeu, et pas des moindres : le défi environnemental posé par le boom de l’IA. Même si pour l’instant les émissions de gaz à effet de serre sont difficiles à évaluer, elles progressent à vitesse grand V. Et la course à la puissance de calcul ne fait que commencer. La phase d’entraînement (la plus gourmande) et l’utilisation de l’IA consomment de nombreuses ressources naturelles. De l’électricité d’abord, pour faire fonctionner les centres de données (datas centers), ces hangars remplis de serveurs qui se construisent partout aux Etats-Unis et en Europe. Mais aussi de l’eau, beaucoup d’eau, pour les refroidir. Et enfin des minerais rares pour fabriquer les composants informatiques : les puces, les microprocesseurs, les cartes graphiques.
La sortie de l’Accord de Paris des géants de la tech en dit long sur l’impact de l’IA sur l’environnement. Désormais dispensé de ses engagements, Microsoft a augmenté ses émissions de CO2 de 29 % entre 2020 et 2023. Google de 48 % entre 2019 et 2023, selon les chiffres fournis par les entreprises. Face à ce défi, des entreprises tentent de créer une IA plus “frugale”, c’est-à-dire réclamant moins de ressources, à l’image de la société chinoise Deep Seek.
[Les Matinales] IA et RSE : pour un usage de pleine conscience
Assaël Adary, auteur, conférencier et dirigeant du cabinet Occurence, dévoile l’impact écologique et sociétal des IA génératives.
IA et expérience client : vers une nouvelle ère du retail ?
Pour terminer sur une note positive et voir le bon côté de l’IA, nous vous proposons de regarder du côté de l’innovation et du retail, où la révolution est déjà bien en marche. Depuis quelques années, l’IA transforme la façon dont les marques et les entreprises interagissent avec leurs clients. En analysant les données, les comportements et les préférences, elle permet d’offrir une expérience client unique et sur-mesure à chaque individu. En centralisant les données clients sur tous les canaux de vente, les entreprises peuvent créer un parcours d’achat cohérent et sans friction. L’IA permet aussi de générer des recommandations, des publicités et des messages personnalisés, qui “parlent” directement au client et correspondent à ses attentes. Sans oublier les chatbots, qui jouent un rôle clé dans l’amélioration de la satisfaction client.
Et ce n’est que le début. Chaque jour, des innovations continuent de transformer le monde du retail. Les détaillants utilisent désormais l’IA pour déterminer les tendances, prévoir la demande, optimiser la logistique, la gestion des stocks, détecter les fraudes ou encore lutter contre le gaspillage.
[Les Matinales] IA et innovation : les nouveaux outils au service du retail
Guilhem Bodin, associé chez Converteo, partage les innovations qui transforment le commerce.
Les Matinales
Voilà, dans les grandes lignes, les thèmes abordés pendant cette édition des Matinales. Une matinée gratuite et open source qui a été une belle occasion de se retrouver, d’échanger sans filtre, de poser les bonnes questions… Et de repartir avec des solutions concrètes.
Sources

Replay webinar – Pourquoi choisir une agence de production pour concevoir, fabriquer et livrer vos PLV ?
Publié le 17 mars 2025
Pour mettre en valeur votre marque et booster vos ventes, vous concevez différents types de PLV, comptoir, sol, totem, arche, 2D, 3D, distributrice de produits en mono ou multi-matériaux… qui transforment l’expérience d’achat dans vos points de vente.
Toutefois, vous souhaiteriez maximiser leur impact, améliorer vos process, et êtes à la recherche de la meilleure solution pour vous accompagner.
Avec ce webinar, disponible en replay, nous vous invitons à découvrir tous les avantages que vous trouveriez auprès d’un expert de la réalisation de PLV, plutôt que de commander en direct auprès d’un industriel.
Inscription au replay
Programme du webinar :
Nous partageons avec vous nos méthodes éprouvées pour garantir le succès de vos projets PLV, à travers trois étapes clés :
Un accompagnement de A à Z : conception, production, et gestion logistique
De l’analyse du brief jusqu’à la livraison, nous ferons le point sur la gestion de projets de PLV variées : PLV de sol, comptoirs, box palettes, balisage linéaire, théâtralisation d’espaces… Autant de supports déclinés sur une large gamme de matériaux (carton, bois, métal, etc.) pour répondre aux contraintes techniques et esthétiques.
Un exemple concret de théâtralisation pour une célèbre marque de produits pharmaceutiques illustre la variété des déclinaisons possibles.
Des stratégies d’achat optimisées : allier qualité, économies et délais maîtrisés
Une sélection rigoureuse des fabricants est effectuée, en fonction des spécificités du projet et de la localisation des livraisons. Nous revenons sur le processus de mise en compétition entre fournisseurs pour garantir le meilleur rapport qualité-prix, ainsi que sur l’inclusion des éléments RSE dans la stratégie d’achats.
Des solutions écoresponsables : pour une production durable et respectueuse de l’environnement
Afin d’inscrire la réalisation de PLV dans une démarche vertueuse, le choix d’une fabrication en Europe est privilégié, sur des matériaux durables. La réduction de l’utilisation des plastiques, tout comme les atouts des encres écologiques seront abordés, de même que les différentes façons d’optimiser le transport et la logistique. Nous voyons également comment recycler et réutiliser les PLV en fin de vie, pour de prochaines campagnes.
Un exemple de réalisation éco-conçue pour une marque réputée de produits de soins du corps permet de mettre en perspective cette approche, conforme aux principes de l’économie circulaire et de plus en plus plébiscitée par les annonceurs.
À bientôt,
L’équipe ComeBack

Présence de ComeBack durant Shop! Le Salon
Publié le 25 février 2025
Du 25 au 27 mars, nous avions rendez-vous au Parc des Expositions, Porte de Versailles, lors de Shop! Le Salon, l’événement incontournable de la PLV et du retail en France.
Réunissant 130 exposants et des milliers de visiteurs, c’est le rendez-vous des marques, enseignes, agences, professionnels et experts du marketing points de vente souhaitant découvrir et partager les solutions les plus innovantes pour dynamiser leurs stratégies.
ComeBack était présent sur le stand E08 pour vous présenter ses solutions, conseils, stratégies de mise en place et de production de campagnes d’action retail 360°.
Sur le stand étaient également présents les équipes Bee Happy, pour la conception/création et Eco Retail pour le copacking/logistique de nos productions, deux agences Afluens Group qui nous accompagnent au quotidien sur ces sujets.

Dispositif Oui Pub : quel impact pour le prospectus papier ?
Publié le 19 février 2025
Après 2 ans d’essai, l’heure est au bilan pour le dispositif Oui Pub, testé depuis mai 2022 dans 14 territoires pilotes en France. Les premiers résultats de cette expérimentation, qui prendra fin dans quelques semaines, ont été rendus publics début 2025. Si le dispositif semble avoir convaincu les habitants et les collectivités, diminuant de moitié le volume de déchets papier, le rapport soulève des questions sur l’impact environnemental de la transition vers le numérique… Et souligne les conséquences économiques sur la filière graphique et papetière.
Dans cet article, nous faisons le point sur l’impact de Oui Pub et, plus largement, sur la transition du papier vers le digital : un sujet qui nous concerne de près, agences et annonceurs.
Oui Pub, la version inversée de Stop Pub
Mais d’abord revenons sur la nature du dispositif. À l’inverse de Stop Pub, Oui Pub est basé sur le consentement : la distribution de prospectus publicitaires est autorisée uniquement dans les boîtes aux lettres sur lesquelles un autocollant Oui Pub a été collé. Lancée en 2004, l’étiquette Stop Pub avait montré ses limites : son taux d’apposition n’a jamais dépassé les 20 % et celle-ci n’était pas toujours prise en compte, selon l’Ademe. D’où la volonté de revoir l’approche, quitte à l’inverser.
Issue de la loi Climat et Résilience et en place depuis le 1er mai 2022 dans 14 collectivités volontaires, l’expérimentation Oui Pub prendra fin le 1er mai prochain. Et débouchera, ou non, sur une généralisation, selon la décision du gouvernement. En attendant, celui-ci a déjà remis son rapport d’évaluation et vient de le publier.
Alors, que retenir de ce dispositif ? Cette mesure signe-t-elle la fin du prospectus publicitaire ?
Le dispositif a convaincu les collectivités, qui souhaitent le pérenniser
Premier constat : le taux d’apposition de l’autocollant Oui Pub est assez faible, variant entre 0,33 % à Bordeaux et 18,42 % à Dunkerque, pour une moyenne globale d’environ 7 %. Un faible taux qui s’explique notamment par un manque d’information sur le dispositif : à peine la moitié des habitants avaient connaissance de l’expérimentation en cours.
Cependant, les enquêtes montrent une adhésion générale au dispositif. La majorité des habitants en sont satisfaits, 63 % sont favorables à sa généralisation au niveau national. Convaincues à 90 %, les collectivités pilotes ne souhaitent pas de retour en arrière : 89 % estiment que le dispositif devrait être pérennisé.
À RETENIR : 89 % des villes-test veulent que le dispositif Oui Pub soit pérennisé
Le prospectus reste un support-clé pour s’informer sur les promotions
Seul biais du dispositif : il laisse de côté une partie des consommateurs éloignés du digital comme les “silver”, particulièrement attachés au support papier. En effet, certains habitants ayant apposé l’étiquette Oui Pub regrettent la diminution du nombre de prospectus dans leur boîte aux lettres, effet ricochet de la mesure. Pour eux, l’imprimé publicitaire reste un moyen de faire des économies dans un contexte inflationniste, mais aussi une source de plaisir et de distraction.
Car les français restent globalement assez friands de prospectus papier, qu’ils soient distribués en boite au lettres ou en magasin. Sur les territoires pilotes, les Imprimés Publicitaires Sans Adresse (IPSA) arrivent en 3e position ex-aequo des supports privilégiés pour s’informer des promotions, après les prospectus en magasin et les applications en ligne.
À RETENIR : L’IPSA, 3e support privilégié pour s’informer des promotions
Oui Pub a diminué le gaspillage de papier et accéléré la transition
L’objectif de départ, qui était de diminuer le gaspillage, est largement atteint. Dans les zones concernées, les collectivités ont constaté une réduction importante du tonnage de déchets papier collectés au cours de l’expérimentation. Entre 22,5 % (Nancy) et 70,8 % (Dunkerque) selon les régions, avec une baisse moyenne de 48 %. La part des imprimés publicitaires dans les déchets a également diminué.
Une baisse significative que l’on ne doit pas seulement à Oui Pub, car au niveau national, la tendance est la même. Et elle a commencé bien avant l’expérimentation, dès la crise sanitaire, avec l’envolée des coûts du papier et de l’énergie. Entre 2013 et 2023, le volume total des imprimés publicitaires a chuté de 900 000 à environ 400 000 tonnes, soit une baisse de 55 % en dix ans. La transition s’inscrit donc dans une tendance de fond, que le dispositif Oui Pub n’a fait qu’accélérer : la baisse de la communication papier au profit du numérique.
À RETENIR : En 10 ans, le volume d’imprimés publicitaires a été divisé par 2
En revanche, la filière graphique et papetière est touchée de plein fouet
Pour les annonceurs, l’impact est variable. Les grandes et moyennes surfaces alimentaires, qui avaient anticipé la mesure avec d’autres leviers, n’ont pas relevé de changements significatifs. Mais dans la distribution spécialisée, le secteur du jouet et les petites enseignes locales disent avoir souffert du dispositif.
C’est de loin la filière du papier qui est la plus touchée. Imprimeurs, distributeurs, papetiers… La baisse de la demande a des répercussions économiques sur toute la chaîne et les métiers qui y sont liés, les premières victimes étant les distributeurs nationaux. Mediapost a dû réaliser une importante restructuration pour pallier la baisse des IPSA, qui représentent toujours 78 % de son activité. Et Milee (groupe Hopps) a été mis en liquidation en septembre dernier. Selon le Cercle d’Alliés, qui n’a pas tardé à réagir à la publication du rapport et interpelle les parlementaires dans un communiqué, près de 60 000 emplois directs seraient menacés. “La généralisation du dispositif réduira à néant le secteur de l’industrie papier”.
À RETENIR : Dans la filière du papier, près de 60 000 emplois seraient menacés
Pour autant, rien ne garantit que l’impact sur l’environnement soit positif
S’appuyant sur les dires de l’Ademe, le rapport soulève les enjeux environnementaux liés au passage de la publicité papier au digital. Si cette transition permet certes de réduire la consommation et le gaspillage de papier, elle génère d’autres impacts sur l’environnement. Des émissions de gaz à effet de serre surtout, liées principalement à la fabrication des appareils numériques mais aussi à leur consommation et à toute l’infrastructure nécessaire pour les faire fonctionner.
Entre le papier et le numérique, pour l’instant, difficile de dire quel support de communication est le plus polluant, les impacts étant différemment répartis. Un seul mot d’ordre : la sobriété. L’Ademe appelle les annonceurs à éco-concevoir leurs campagnes commerciales et à évoluer vers de meilleures pratiques.
À RETENIR : L’Ademe appelle à la sobriété publicitaire et à l’éco-conception
Et si Oui Pub était une opportunité pour les marques de se réinventer ?
Chez Comeback, nous sommes convaincus que nous pouvons être dynamiques et innovants sans pour autant balayer toute une filière. Car le maintien du tissu industriel français fait partie intégrante des enjeux RSE. Nous croyons que le papier demeure un média pertinent et complémentaire au digital, et inversement. Nos enseignes de proximité en ont besoin pour toucher une clientèle réceptive, en quête de promotions mais aussi de distraction. Face au digital, l’imprimé publicitaire reste un support-clé pour capter, retenir l’attention, tout en intégrant physiquement les foyers ménagers.
Mais nous voyons là aussi une belle opportunité pour les marques de réinventer leur stratégie marketing. Repenser le parcours magasin, renforcer l’animation et les PLV, communiquer sur les réseaux sociaux, publier un e-catalogue… Aujourd’hui, les enseignes disposent de tout un tas de leviers et de canaux très puissants pour rendre visibles leurs promotions et attirer les clients en magasin. Et nous sommes prêts à les accompagner dans cette démarche omnicanale.
Sources
https://webissimo.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/rapport_oui_pub__cle19cfab.pdf
https://www.quechoisir.org/actualite-oui-pub-quel-bilan-tirer-de-l-experimentation-n148600/
https://www.actu-environnement.com/ae/news/evaluation-oui-pub-gouvernement-ademe-igedd-45397.php4

[Packaging] Le point sur la loi Agec en 2025
Publié le 30 janvier 2025
Promulguée en 2020, la loi Agec prévoit la fin des emballages plastique d’ici 2040, progressivement et par paliers. L’année 2025 marque la fin de la première étape qui, à travers le décret des 3R (Réduire, Réutiliser, Recycler), s’était fixé comme objectifs :
Où en est réellement la mise en place de ces mesures ? En tant que professionnels du marketing, quelles sont vos obligations au 1er janvier 2025 ? Dans cet article et en ce début d’année, nous vous proposons de faire le point sur la loi Agec. |
Les mesures déjà en place |
La loi Agec vise à réduire drastiquement l’utilisation du plastique, à promouvoir le recyclage et à encourager l’économie circulaire. Depuis son entrée en vigueur, plusieurs mesures ont déjà été prises, comme l’interdiction des pailles, couverts, gobelets, boîtes en polystyrène expansé, la fin de la vaisselle jetable dans les restaurants de plus de 20 couverts et des jouets en plastique distribués gratuitement dans les fast food.
Cependant, certaines mesures ont fait l’objet d’un rétropédalage, comme celle prévoyant la suppression des emballages plastiques pour les fruits et légumes frais de moins de 1,5 kg. Fin 2024, le conseil d’État a annulé ce décret en raison d’un vice substantiel : ceux-ci peuvent à nouveau être vendus dans du plastique. Alors quelles sont les prochaines échéances et en quoi vous concernent-elles ? |
La fin des emballages non recyclables |
Depuis 2021, la loi Agec prévoit de réduire de 20 % les emballages plastiques à usage unique. Mais aussi, et surtout, de supprimer la totalité des emballages non recyclables. 100 % des emballages doivent désormais être réutilisables, recyclables ou compostables, contre 60 % en 2022. Une étape décisive qui renforce l’engagement à réduire la dépendance aux plastiques jetables.
La prochaine échéance, prévue pour 2030, met le cap sur les bouteilles en plastique, avec l’ambition de les réduire de 50 %. Face à ce défi, la filière française de recyclage s’organise. En 2022, elle comptait déjà 3 400 entreprises, des PME essentiellement, utilisant le plastique recyclé comme matière première dans la fabrication de pièces ou de composants industriels. L’enjeu porte désormais sur les collectivités, chargées de les collecter. L’objectif, à horizon 2029, est de collecter 90 % des emballages plastiques pour leur recyclage. |
Quelles sont vos obligations en 2025 ? |
Tous vos emballages doivent être réutilisables, recyclables ou compostables. |
La question épineuse du polystyrène |
En théorie, depuis le 1er janvier 2025, les emballages en polystyrène sont interdits. Cependant, de l’aveu même du gouvernement, les industriels ne sont pas en mesure d’appliquer la loi. Pots de yaourts, barquettes de viande ou de poisson… Le polystyrène, très apprécié par les fabricants pour ses qualités techniques, n’est à ce jour, pas recyclable. Et ce, malgré les efforts des industriels, qui s’y étaient engagés pour éviter sa suppression. Aujourd’hui, aucun centre de valorisation en France ne sait traiter ce gisement, qui représente 16 % des emballages.
Dans une impasse, le gouvernement français entend finalement s’aligner sur la réglementation européenne, qui prévoit que l’ensemble des emballages soient recyclables en 2030. Le polystyrène ne va donc pas disparaître tout de suite de nos rayons. À noter que des alternatives existent, comme le polyéthylène téréphtalate (PET), utilisé aux Etats-unis, au Royaume uni, en Espagne ou au Portugal. |
Quelles sont vos obligations en 2025 ? |
Remplacer vos emballages en polystyrène par une alternative recyclable ou compostable. |
Les obligations d’éco-conception |
Plusieurs mesures ciblées concernent les imprimeurs et les professionnels du print, visant à réduire l’impact environnemental de leurs activités. Depuis 2022, l’utilisation des films plastiques pour le routage est interdite, au profit de solutions plus durables, comme les enveloppes en papier ou les films biodégradables.
À partir de 2025, ce sont les encres qui évoluent : l’utilisation d’huile minérale est totalement interdite pour toutes les impressions destinées au public. Les entreprises sont également tenues de mettre en place des plans d’éco-conception pour réduire l’empreinte environnementale de leurs produits et imprimés publicitaires. Utilisation de papier recyclé ou certifié issu de forêts gérées durablement, réduction de la consommation de matières premières, optimisation des procédés de fabrication pour minimiser les déchets et les émissions polluantes… Elles devront effectuer un bilan de leur plan tous les 5 ans. |
Quelles sont vos obligations en 2025 ? |
S’assurer que votre imprimeur respecte la législation et soit force de proposition en éco-conception. |
Une filière pour les emballages professionnels |
Conformément à la loi Agec, la filière de REP (Responsabilité Élargie des Producteurs) est entrée en vigueur. Elle se concentre sur le réemploi et le recyclage des emballages professionnels, tels que les caisses, les films et les palettes. Avec 18 millions de tonnes d’emballages professionnels mis en marché en France, la réduction de l’impact environnemental de ces emballages représente un enjeu majeur, à plusieurs niveaux : écoconception, durabilité, gestion de la fin de vie…
Face à ce défi, l’entreprise à mission Citéo a créé Citeo Pro : une entité qui accompagne les metteurs en marché et détenteurs de déchets d’emballages professionnels dans la mise en place de cette nouvelle filière. Qu’ils soient destinés au transport ou au regroupement, en plastique, en bois, en métal ou en carton, à usage unique ou réemployables, tous les emballages professionnels sont concernés. Une mesure qui engage tous les acteurs de la chaîne. |
Quelles sont vos obligations en 2025 ? |
Les metteurs en marché doivent atteindre un taux de réemploi de 7 % en 2025 et intégrer une filière de recyclage pour chaque type d’emballage. |
Vos packagings sont-ils conformes à la loi Agec ? |
Selon une enquête menée par LSA avec Henkel, 55 % des distributeurs envisagent de supprimer le plastique de leurs emballages, conformément à la loi Agec. Et 59 % ont déjà mis en place une stratégie de réduction. Pour les consommateurs, cette démarche passe avant tout par la réduction du suremballage (68 %) et la suppression du plastique (55 %). Et vous, où en êtes-vous de la réduction du plastique dans vos emballages ?
Du design graphique à la réalisation des fichiers PAO en passant par le respect des enjeux marketing, légaux et techniques… Le packaging est au croisement de multiples expertises. Chez ComeBack, notre pôle packaging vous accompagne dans le design et branding de vos packagings, le déploiement de vos gammes comme dans les changements réglementaires. Le tout, en professionnalisant vos circuits de validation, grâce à notre outil collaboratif en ligne AFLUO. Une chose est sûre, l’éco-conception des emballages sera l’un des grands sujets du Paris Packaging Week, un salon qui se tiendra le 28 et 29 janvier 2025 et qui réunira pas moins de 750 fournisseurs. Chez Comeback, nous y serons : on se retrouve là-bas pour en discuter ? |
Sources |
https://www.ecologie.gouv.fr/loi-anti-gaspillage-economie-circulaire
https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A16648?lang=fr |

Replay webinar ComeBack : les tendances retail marketing 2025
Publié le 11 octobre 2024
Le jeudi 12 décembre 2024, ComeBack organisait un webinar animé par Frank Rosenthal, auteur, conférencier et chroniqueur, expert en retail média.
La thématique : les “5 tendances 2025 du marketing retail”.
Vous travaillez dans le retail ? Alors inscrivez-vous pour recevoir gratuitement le replay de ce webinar !
Recevez le replay de ce webinar :
Anticipez les tendances et enjeux du marketing retail en 2025
Le secteur du retail est en constante mutation et évolue à une vitesse fulgurante. Pour rester compétitif, il est essentiel d’analyser les tendances qui façonneront son avenir. C’est pourquoi nous vous proposons en replay ce webinar dédié aux enjeux stratégiques du marketing retail, où des insights précieux sont partagés pour vous aider à anticiper ces transformations et à adapter vos stratégies marketing.
Vous découvrirez des pistes concrètes pour optimiser l’expérience client, maximiser votre impact digital et intégrer des pratiques durables dans vos campagnes publicitaires. Ne manquez pas cette opportunité de nourrir votre réflexion stratégique.
Speaker :

Frank Rosenthal
Auteur, conférencier, chroniqueur
Expert en retail média

Notation GOLD EcoVadis de ComeBack
Publié le 9 octobre 2024
ComeBack reçoit la médaille d’or EcoVadis et rejoint le top 1% des entreprises évaluées dans le secteur d’activité Publicité et études de marché !
Chez ComeBack, nous avons toujours cru que la responsabilité sociale et environnementale devait être au cœur de nos activités. Aujourd’hui, nous sommes fiers de partager une nouvelle qui valorise cette démarche : nous avons reçu la médaille d’or EcoVadis, une distinction prestigieuse qui récompense les entreprises les plus vertueuses en matière de développement durable.
Un engagement durable reconnu
EcoVadis, plateforme internationale de notation de la performance RSE, évalue chaque année plus de 100 000 entreprises dans 160 pays. Leur évaluation repose sur quatre grands critères : l’environnement, les droits de l’homme et du travail, l’éthique des affaires, ainsi que les achats responsables.
Ce que cela signifie pour nous et nos clients
Ce résultat est le fruit d’un travail collectif mené depuis plusieurs années auprès de nos clients et de l’ensemble de nos équipes. En intégrant des pratiques plus respectueuses de l’environnement, en adoptant des politiques transparentes et éthiques, et en collaborant avec des partenaires partageant nos valeurs, nous sommes fiers de pouvoir proposer à nos clients des supports publicitaires écoresponsables et durables.
Cette médaille d’or confirme que nous sommes sur la bonne voie pour réduire l’impact environnemental de notre industrie, tout en contribuant au développement d’une économie plus juste et équitable.
Un avenir responsable
ComeBack continuera d’intensifier ses efforts pour améliorer son impact social et environnemental. Notre objectif est de devenir un leader dans la production de supports publicitaires responsables, tout en offrant à nos clients des solutions créatives et éthiques, adaptées à leurs besoins de communication.